Upon meeting Sephira, one immediately understands that she is a sunny person. She probably owes it to her love of plants, whose secrets she learned to know. First during her horticulture studies and then in her work as a horticulturist. She admits that it is a very masculine world, but that she loved driving tractors and farm equipment. This environment allowed her to assert herself without taking herself too seriously. But after ten years, Sephira changed her ways. With two colleagues, they realized that they had given too much to the company that employed them. She then had to take a mental and physical break, in order to see things more clearly and to serenely envisage her change of course: to find her personality, her femininity, and of course a professional framework in which she could blossom, in the image of the flowers she loves so much.
So she reoriented herself and turned to web design. After a diploma training, she is currently studying to deepen and to move towards the field of art director, a profile that requires multiple skills. Technical skills such as animation, photography but also human skills such as sociology and psychology. Once graduated, she would like to work in a communication agency or as a freelancer.
Beyond her professionalization, what makes Séphira passionate and vibrant is her mare Bayda de Langel. Bayda is housed in a stable and Séphira rides her several times a week. Each time, it is a magic moment where they meet.
When she has some time left, Sephira searches for metals buried in the ground with her detector. From time to time, she offers her services to landowners. She has already found some very old objects such as a thimble from the Middle Ages and a Gallic ring used as a good luck charm and a coin. This research is a bit like pursuing a childhood dream of becoming an archaeologist.
Sephira aspires to spirituality, a very important notion for her: it helps her to understand the state of things and people, and to better orient herself in life she says. She is convinced that it allows her to better accept others but also to be more indulgent and benevolent with herself. She confides that she is linked to an initiatory movement, in her family tradition for several generations. This movement, originating in Bulgaria, would have contributed to the appearance of Catharism.
Sephira brought a Belline Oracle to our meeting. I regret not having had these cards drawn for me.
En rencontrant Séphira, on comprend tout de suite que c’est un être solaire. Elle le doit probablement à son amour des plantes dont elle a appris à connaître les secrets. D’abord lors de ses études d’horticulture et ensuite dans son travail d’horticultrice. Elle admet que c’est un monde très masculin, mais qu’elle adorait conduire les tracteurs et les engins agricoles. Cet environnement lui a permis de s’affirmer sans se prendre au sérieux. Mais après dix années, Séphira change de chemin. Avec deux collègues, ils prennent conscience qu’ils ont trop donné à l’entreprise qui les emploie. Elle a dû alors se poser mentalement et physiquement, afin d’y voir plus clair et d’envisager sereinement son changement de cap : retrouver sa personnalité, sa féminité, et bien sûr un cadre professionnel dans lequel elle pourrait s’épanouir, à l’image des fleurs qu’elle aime tant.
Elle se réoriente donc, et se tourne vers le design web. Après une formation diplômante, elle poursuit actuellement des études pour approfondir et pour se diriger vers la filière de directrice artistique, profil qui requiert de multiples compétences. Techniques telles que l’animation, la photo mais aussi humaines telles que la sociologie et la psychologie. Une fois diplômée, elle aimerait travailler dans une agence de communication ou en freelance.
Au-delà de sa professionnalisation, ce qui passionne et fait vibrer Séphira, c’est sa jument Bayda de Langel. Celle-ci est hébergée dans une écurie et Séphira la monte plusieurs fois par semaine. Chaque fois, c’est un moment magique où elles se retrouvent.
Quand il lui reste un peu de temps, Séphira recherche les métaux enfouis dans le sol avec son détecteur. Elle propose de temps en temps ses services aux propriétaires fonciers. Elle a déjà trouvé des objets très anciens comme un dé à coudre du moyen-âge et un anneau gaulois servant de porte-bonheur et de monnaie. Ces recherches sont un peu la poursuite d’un rêve d’enfant, celui de devenir archéologue.
Séphira aspire à la spiritualité, notion très importante pour elle : cela l’aide à comprendre l’état des choses et des gens, et à mieux s’orienter dans la vie dit-elle. Elle est persuadée que cela permet de mieux accepter les autres mais également d’être plus indulgent et plus bienveillant avec soi-même. Elle confie être liée à un mouvement initiatique, dans sa tradition familiale depuis plusieurs générations. Ce mouvement, issu de Bulgarie, aurait contribué à l’apparition du catharisme.
Séphira a apporté un Oracle de Belline lors de notre rendez-vous. Je regrette de ne pas m’être fait tirer ces cartes.